Tout dans un coup d’oeil : le management visuel !
Ce fameux management visuel est présent à toutes les étapes du Lean.
Si vous ne l’utilisez pas : pas d’indicateurs de progrès, pas de partage autour des nouvelles idées affichées, pas d’affichage des plans de travail (PDCA), REMBALLEZ et arrêtez de perdre de l’argent.
Un principe simple et à ne pas oublier : 83% des informations sont enregistrées par la vue !
Et que cherchons nous avec le management visuel ? Limiter les gaspillages, rendre le maximum d’actions possibles rapidement avec le minimum d’efforts. Bref, c’est partout. Du bureau au chantier.
3 étapes
Etape 1 : Comprendre l’organisation rapidement
Qui fait quoi et où d’une manière générale : un petit organigramme suffit. Si vous avez 12 niveaux hiérarchiques, consultez moi, c’est urgent !
Une autre information : un organigramme, cela doit vivre en fonction des arrivées et des départs. Une personne, qui a ces informations, doit être affectée à la mise à jour et rien de pire, même en image vue de l’extérieur (client) qu’un organigramme ‘bidon » datant de 5 ans.
N’hésitez pas à mettre des photos. Au moins, le dernier arrivé sait à qui il parle rapidement. En terme de l’inclusion dans l’équipe, c’est essentiel !
Si vous avez des bureaux à différents endroits, un atelier assez grand, mettez un plan avec « où » sont ces personnes que vous avez identifié dans l’organigramme.
A séparer bien entendu de l’affichage obligatoire, avec le règlement intérieur, les consignes, les horaires, … les trucs que peu de monde lit…
Du côté de l’atelier, du stockage
Et tous les ateliers et zones de stockage peuvent avoir un management visuel explicite :
- des allées de circulation identifiées avec un sens pour l’organisation : livraison d’un côté avec sa zone de stockage, zones de travail. Une organisation de type « j’avance quand je produis, je fabrique, je ne reviens jamais en arrière »,
- un stockage des consommables, identifiés avec un kanban pour suivre le niveau et les dates de péremptions en ENORME. Exemple des tubes de silicones avec une date de péremption à 6 mois, trop de stock, périmés alors que visuellement encore du stock, c’est du vécu.
- une identification des zones de stockage, des zones de travail, des zones de sécurité autour des machines (pour les métalliers, menuisiers, genre plieuses, cisailles, postes de découpe) avec des chaines pour limiter l’accès
- un marquage visible des dates d’entretien en maintenance et « fait / pas fait »
- une zone de stockage des chutes, de ce qui va être éliminé, recyclé. Attention au stockage sauvage des chutes qui ne seront jamais utilisées généralement, c’est incroyable la place que cela prend pour un stock non géré.
- Pour mémoire : un atelier de 100 m2 à 1350€ par mois (vu en région parisienne), le m2 de stockage annuel coûte : 135€ et 10 m2, c’est 1350 €/an, un mois de loyer et cela ne représente que 10% de l’atelier. Et 10 m2, c’est rien !